Tout ce qui me plaît

Dimanche 20 octobre 2013

La météo est pessimiste et le ciel ne nous offre que des menaces.

 

Hambers nous montre son riche patrimoine: ses manoirs de la Coconnière , de la Ridelière... son église Saint-Gervais-et-Saint-Protais et son clocher soutenu par des contreforts, ses deux retables... son ensemble de maisons de pierre encore ornées de vraies roses.

 Nous quittons Hambers et longtemps les éoliennes nous accompagnent dans notre promenade. Elles sont là, à droite, à gauche, devant, derrière, toutes proches ou au loin. Elles tournent sauf une, rebelle.Petit patrimoine nous dirait Joël - c'est un four à chanvre. Il pleut de plus en plus souvent - enlever les capes, les remettre - ouvrir le parapluie puis le replier, les pieds dans la boue... La campagne est verte tellement verte qu'on la croirait rester au printemps, mais quelques arbres se souviennent que c'est l'automne.

Nous n'avançons guère car nous ramassons quelques noix par-ci, quelques châtaignes par-là dans les chemins, dans le bois du Tay. Il est déjà tard et l'obscurité enveloppe l'étang et les prairies. 

Nous quittons Hambers (il faudra revenir pour son patrimoine) et rentrons avec quelques sacs remplis de châtaignes er de noix: une bonne cueillette souvent sous la pluie mais tant pis.

Jeudi 10 octobre 2013

Le ciel est bleu et il fait frais.

Les vaches meuglent et les arbres se tordent.

Les chemins sont creux et les routes serpentent à découvert.

Saint-Calais est désert et le vent se lève.

La Mayenne fait son chemin, toute petite.

Le moulin de Cordouen n'assure plus sa fonction.

L'église de la Pallu abrite notre pique-nique.

Le houx rougit avant Noël et le bois est coupé pour l'hiver.

Les gorges de Villiers sont terres de légende et la chapelle honore Saint Antoine.

La fontaine n'est guère chaude et le pin embaume la forêt.

Couptrain a fermé son église er elle ne peut dire la Bonne Nouvelle.

Faisons un voeu avec une croix de coudrier jeté dans le puits.

Champignons le long des sentiers.

Champignons cachés sous les feuilles.

Champignons par-ci, champignons par-là.

Champignons dans la forêt de la Motte.

Pour clore, une omelette aux girolles, souvenir de cette randonnée.

Dimanche 6 octobre 2013

C'est l'heure, nous dit le cadran solaire,

l'heure des premiers murmures automnaux.

Il fait tranquillement bleu,

le clocher pointe vers  l'azur.

Il fait délicieusement suave,

le soleil nous fait les yeux doux.

Il fait joliment coloré,

les crocus explosent de jaune.

Il fait largement aérien,

les branches se mêlent sur fond de bleu.

Il fait silencieusement plus frais,

les baies rouges succèdent aux pâles églantines.

Il fait "naturellemnt" bocage,

les chemins sont creusés entre les haies.

Il fait sportivement vôtre,

agréable promenade enveloppée de douceur.

Dimanche 22 septembre 2013

En promenade découverte le long de la rigole alimentaire de Nort-sur-Erdre. Une découverte historique, une découverte nature, une journée ensoleillée, à l'ombre des arbres le long de ce petit canal.

LA DECOUVERTE HISTORIQUE

Cette rigole permet d'alimenter en eau le canal de Nantes à Brest et pour cela relie le grand réservoir d'eau de Vioreau et son barrage au canal à proximité de l'écluse du Pas d'Héric (que nous ne verrons pas).

C'est une construction impressionnante du 19ème siècle, entre 1833 et 1836.

Elle mesure 21,300 km. Ont été édifiés 4 aqueducs de 4 à 10 arches en belles pierres de taille, un tunnel de 600m, de nombreux petits ponts pour les petites routes et les chemins car il a fallu garder une pente constante de 14 cm par km.

C'est un ouvrage si bien construit que ce petit canal fonctionne encore aujourd'hui.

 LA RANDONNEE

Nous nous rendons à Nort en minibus. Puis la randonnée de 21,300 km (longueur de la rigole). Celle-ci est bien calme, juste troublée par le coassement des grenouilles et le bavardage des marcheurs.

La rigole est étroite, tantôt rectiligne, bien droite; tantôt sinueuse tout en méandres. L'eau est brune puis vire au vert, un beau vert feuillage, un beau vert nature, se faufilant entre les herbes et les grands arbres, chênes majestueux.

Elle coule sous de nombreux petits ponts de pierre qui l'enjambent.

Elle est là-haut sur les aqueducs surplombant quelques vallées...c'est surprenant. Nous percevons aussi quelques vannes.

Elle est bordée de deux sentiers très ombragés sur lesquels nous marchons tout surpris.

Ses berges sont rongées par les ragondins qui n'ont peur de rien.

Une descente sur l'Erdre, tout en bas; voir cette rivière sous la rigole!

Et... nous atteignons le bout, au niveau du grand réservoir d'eau de Vioreau.

Nous remercions Jean qui nous a permis de passer des heures agréables le long de cette rigole  qui a alimenté notre journée de moments de bonheur, de riches découvertes.

Jeudi 19 septembre 2013

Une journée chez les Luatais

Parvis des églises, de tout temps lieu de rendez-vous.

Clocher des églises, repères de tous les villages.

Chapelles pour la guérison des maux des humains (torticolis).

Nous sommes observés par les moutons derrière les branches enlacées.

Nous nous étalons dans les larges chemins secs.

Nous resserrons les rangs dans les chemins creux.

 Nous traversons les villages en fleurs et troublons leur calme

(Neau, Châtres-la-Forêt).

Arrêt admiratif et obligatoire dans l'église de Neau pour ses peintures médiévales.

Le saule pleure sur les massifs de fleurs.

Les fleurs profitent des chaleurs de septembre.

Les chardons nous disent déjà l'automne.

Les fours à chaux témoignent d'un passé industriel et agricole.

Une douce journée d'une fin d'été.

Dimanche 1ier septembre 2013

Déjà le mois de septembre, après un si bel été

Ardoises, schistes, schistes ardoisiers.

Murs en ardoises épaisses, collines en couches de schistes.

Feuilletage schisteux, chemins en ardoises concassées.

Gris, gris bleu, bleu ardoise.

Vestiges d'un passé industriel.

Anciennes ardoisières à jamais? disparues.

Ancienne cité industrielle - ouvrière.

Anciennes maisons des travailleurs au passé oublié.

Ancienne ligne ferrovière Laval-Nantes.

Le Chéran toujours présent; les nénuphars sont éteints.

Le musée, en remplacement de ce monde laborieux.

Une passion pour certains, de la peine pour d'autres.

Nostalgie pour tous.

Une jolie promenade du village à la campagne, en passant par la forêt.

Température dans la clémence, vent dans la fraîcheur.

RECETTE DE MARMITON

Pour 6 personnes

750 g de  rhubarbe, 1/2 citron, 300 g de fromage blanc 0%, 75 g d'édulcorant spécial cuisson, 6 feuilles de gélatine

Pelez la rhubarbe et coupez-la en tronçons.

Faites-la cuire avec 2 cuillerées à soupe d'eau et le sucre environ 15 minutes, afin qu'elle soit bien tendre.

Mixez la compote obtenue, afin d'avoir un mélange lisse.

Trempez la gélatine dans de l'eau froide pour qu'elle ramollisse.

Mettez les ramequins pour bavarois à refroidir au frigo.

Quand la gélatine est ramollie, égouttez-la et mélangez-la avec le jus du demi-citron dans un poêlon, puis laissez chauffer à feu doux jusqu'à ce que la gélatine soit fondue.

Sortez du feu et incorporez ensuite la rhubarbe. mélangez bien.

Fouettez le fromage blanc afin qu'il soit lisse et onctueux, puis incorporez au mélange précédent.

Versez dans les ramequins et faites prendre au frigo au moins 3 h.

Démoulez et servez avec un colis de fraises, par exemple.

J'ai utilisé un fromage blanc normal et du vrai sucre. c'est moins light mais c'est très bon.

J'ai versé dans un grand moule rectangulaire (pour terrine).

Dimanche 18 août 2013

Un crachin, cette matinée, comme on dit breton.

Nous sommes bien en Bretagne pour la matinée;

dans la région de Vitré.

Le plan d'eau de la Cantache tranquille, apaisant, cerné de collines; un des barrages sur la haute Vilaine. Fournisseur d'eau potable aux habitants de la région.

Des chemins larges aux chemins creux, nous allons devisant, découvrant... dans une campagne encore verdoyante, malgré les chaleurs des semaines passées. Les céréales sont coupés, les jardins sont abondants.

Oh! la belle et haute maison; c'est une maison de maître.

Des mûres, beaucoup de mûres, sur les haies. Une par ci, une par là, nous dégustons le fruit sauvage. 

Les papillons volètent d'une fleur à une autre et nous papillonnons de-ci, de-là, sur les chemins bretons.

Dimanche 4 août  2013

Raymond a dit: "80% de chemins creux"

Chemins plats, même niveau que les champs.

Chemins se faisant un passage dans les collines.

Chemins de boue à cause des orages.

Chemins fleuris - une grappe rose de l'été.

Chemins de croix? Elle est courte et trapue.

Chemins sombres, creusés entre les haies si hautes.

Chemins bordés de racines entrelacées.

Chemins sous la voûte de verdure.

Chemins cerclés d'anneaux lumineux. 

Chemins frais, ombragés; c'est un été ensoleillé.

Pour clore, chèvrefeuille dont je ne peux partager le doux parfum.

Dimanche 21 juillet 2013

Les "grosses" chaleurs ont plongé le pays dans la torpeur depuis deux semaines.

soudainement, violemment pour certains;

après un printemps froid, humide et désespérant.

Il est question de canicule, si cela continue... comme en 2003.

Nous résistons tant bien que vaille toute la matinée

entre ombre et soleil - avec quelques arrêts-eau,

 dans les larges chemins herbeux et sur les petites routes tranquilles (qui oserait s'y risquer?).

Un pique-nique reposant, assis sur des troncs d'arbres abattus, à l'orée de la forêt de Pincé.

Quelques moments sous les arbres cachant un soleil devenu trop ardent.

Nous finissons sur des routes qui n'en finissent pas, écrasés par l'astre brûlant et accablant.

Dur - vraiment dur - quand un mal de gorge rend la respiration plus difficile. 

Mais nous ne sommes pas obligés de randonner par une journée de canicule.

Mais nous n'avions pas envie de rester assis ou allongés sur un chaise longue tout un après-midi.

Une journée fleurs d'été, de jardin, de campagne - les petites et timides - les grosses attirées par le soleil - leurs couleurs éclatantes, leur vivacité malgré les brûlures du soleil.